PHOTOGRAPHIES pour IMPRESSIONS GRAPHIQUES et VIDEOS. Les séries photographiques de ‘Mastication Urbaine’ - comme la Série ‘Piétonne’ et ses vidéos - elles sont comme une promenade à l’observation et à la rencontre d’un monde, des villes, des cités... où la beauté apparaît d’une déconstruction lente, d’une usure du temps sur la matière et de la dégradation dans sa contrainte sur nous. Et esthétiquement, par les formes et les contres-formes obtenues. Par les matières en érosion, les tonalités c1
PHOTOGRAPHIES pour IMPRESSIONS GRAPHIQUES et VIDEOS.
Les séries photographiques de ‘Mastication Urbaine’ - comme la Série ‘Piétonne’ et ses vidéos - elles sont comme une promenade à l’observation et à la rencontre d’un monde, des villes, des cités... où la beauté apparaît d’une déconstruction lente, d’une usure du temps sur la matière et de la dégradation dans sa contrainte sur nous.
Et esthétiquement, par les formes et les contres-formes obtenues. Par les matières en érosion, les tonalités colorées attenantes.
Sur les vidéos, on observe le dérèglements des machines. Dérèglements techniques alentours, une « déglingomanie » fine d’obsolescences parfois, des ces machines toutes pétées souvent qui s’offre à nous, quelquefois flippante sinon drolatique.
Bref, un autre hommage rendu à cette matière usée, abusée, abîmée des mondes systémiques issus du progrès qui se meut autour, et qui se détériore. Et sur lequel l’observation et le glanage photographique offre une révélation des particules manquantes.
Celle de la digestion des matières urbaines comme une abstraction brutaliste poétique, sombre.
Et de tout cela, en photographie elles deviennent des peintures abstraites tandis qu'en vidéos - c'est bien une promenade narrative : une poétique des matières, des murs et des sols... usés... des mécaniques cassées, démembrées... qui donc subliment et dépeignent notre quotidien, nous envoyant nous échapper vers un ailleurs considéré ou convoqué.